La Clé.

"Chacun(e) pour soi

Et l'Enfer pour tous/tes!"

Déjà actuel? <o> À empirer?

|  Si tu, lecteur/e[=trice], penses qu'il t'incombe de faire autre chose que de chercher à être du côté des plus forts se croyant à l'abri de l'enfer qu'ils/elles créent pour le reste du monde, peut-être seras-tu intéressé(e) par ma réflexion suivante, - et peut-être me diras-tu sur quoi tu es plus ou moins d'accord ou en désaccord?

Et si tu estimes que tu n'as rien à faire de l'Enfer comme du Paradis, au motif que, comme on dit, "L'Enfer est pavé de bonnes intentions", sache que c'est aussi mon avis : prends donc ma parole nue de prétextes, de faux-semblants, - d'hypocrisie.

Personne et Foule ?<o>

Pour changer un état social - vers un meilleur[à définir?] - il faut des personnes devenant acteur(e)s/trices de changement(s).

Pour créer du nouveau<o>, il nous faut affronter l'inconnu (de ce qui n'existe pas encore), l'incertitude étant d'abord dans notre capacité de concevoir autre chose que ce qui existe; et ensuite dans notre espérance que ce que nous allons tenter de réaliser répondra aux buts que nous nous sommes fixés.

Une fois acquise une telle "ouverture d'esprit" qui est le "courage du changement", le défi, pour chacun(e) de nous en tant que personne, est dans notre capacité à vouloir et pouvoir nous dégager de l'emprise du milieu social sur notre vie personnelle.

D'abord, faire le vide en soi pour se détacher <o>de toutes influences subies, et laisser sourdre nos aspirations profondes. Ensuite, et alternativement, converser avec nos co-humain(e)s en vue de réévaluer nos idées et positions respectives, et de s'accorder sur des principes d'action, - et enfin de coopérer dans la réalisation de nos projets.

C'est une revendication d'autonomie de ma personne, qui fonde ma responsabilité personnelle.

Les difficultés :

D'abord,nous nous trouvons dans un milieu social qui nous détermine, tant dans nos manières d'être que d'agir, - et c'est pouquoi l'effort de détachement préalable - mental et affectif - est si nécessaire, et difficile.

Si nous n'y prenons garde, nous ne sommes que le produit d'une normalisation qui s'impose à nous (pour trouver du travail, se faire des ami(e)s, être reconnu dans une association ...).

Jadis, la majorité des humain(e)s étaient dans l'ignorance (tant en termes d'information disponible, que de capacité à s'informer), - et se trouvaient donc dépendants des Autorités (disposant du savoir et du pouvoir, voulant être reconnues comme absolues).

De nos jours, la revendication d'autonomie est encore bien ardue<o>. Car, en même temps que les moyens d'information se sont étendus, la puissance des pressions à la conformité - souvent insidieuses mais si efficaces - ne cesse de s'accroître. La question étant de savoir qui détient ces moyens de manipulation, quels sont les lieux et agents de pouvoirs divers qui s'imposent au commun des citoyen(ne)s, les réduisant encore trop souvent à un état d'exécutant(e)s de choix de société préalablement décidés pour eux/elles.

Ensuite, lorsque la personne est devenue capable de revendiquer une capacité de réflexion autonome, s'exerce sur elle le pouvoir des défenseurs et propagateurs d'idéologies "prêtes-à-penser"<o>.

Pour autant que la personne puisse avoir connaissance d'une idéologie existante, en toute transparence, c.-à-d. sans dissimulation ni hypocrisie de la part de ses détenteur(e)s, il me[Voir Note [1]] reste à savoir si sa doctrine m'autorise un espace de compréhension critique.

À cet égard, les doctrines des deux idéologies majeures<o> qui ont marqué, par leur confrontation, le siècle passé, l'ultra-libéralisme et le pseudo-communisme, présentent des similarités caractéristiques : elles sont "exclusives", "mécanicistes", "économicistes" :

N o t e s

[1]Le "me" ici est plus qu'individuel. J'utilise souvent la 1ère personne non pour me désigner seulement en tant qu'individu mais pour exprimer la conscience réflexive d'une personne - quelque soit son nom - s'interrogeant. Je sais que je m'interroge moi-même ainsi et je suppose et/ou espère que d'autres personnes - le plus grand nombre possible pour ce qui me paraît positif! - pensent comme moi. C'est, disons, un singulier "à espoir de pluriel"!