<o>HUMOUR

[ Voici une liste d'histoires et d'aphorismes supposé(e)s humoristiques, drôles d'une certaine manière, invitant à réfléchir, - ne serait-ce qu'en montrant par l'absurde, y compris l'absurde du raisonnement et de l'humour même. ] ( Voir fin : (1) (2))

"À la bonne santé"

C'est, en ce XXIIème siècle, le nom d'une officine de la "Bonne Gouvernance Sociale"<o> où c'est l'afflux les jours de distribution des pilules du bonheur<o>. Les client(e)s sont séparé(e)s par l'hôtesse, dès l'entrée, en deux files, selon qu'ils/elles relèvent de "Santé Plus" (ils/elles contribuent, par leurs cotisations très majorées, à l'accroissement des profits de l'Entreprise tout en jouissant du privilège de pouvoir en devenir actionnaires par un plan d'intéressement attractif), ou du "Commun", c'est-à-dire de la solidarité commune. La file "Commun" est ensuite partagée entre jeunes, adultes et vieux. Tous reçoivent des pilules bleu-rose de diverses compositions et qualités selon les files, le concept du coloriste étant de renforcer l'idée que le ciel est bleu et qu'on voit la vie en rose; sauf les vieux et vieilles du "Commun" qui ne reçoivent qu'une grosse pilule bleue, orange et noire. À l'un des vieux qui s'en étonne : "Pourquoi n'ai-je qu'une pilule? D'accord, elle est plus grosse mais il faut qu'elle dure!", l'employé répond : "L'effet est garanti pérenne et, si tout se passe bien, vous n'aurez pas à revenir". Effectivement, cette file est bien plus courte et il s'agit bien, semble-t-il, de primo-demandeur(e)s."

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Au sujet des différences de traitement selon les catégories<o> sociales stratifiant les sociétés humaines, les deux histoires suivantes illustrent le fracture "Nord Sud" quant aux attentes des habitants.

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"Un Éthiopien dénué de tout mais doué pour nager et faire la planche le temps de se reposer, survivant d'un radeau à petit moteur qui a coulé, épuisé et encore plus affamé que d'habitude, échoue sur une plage de la Côte d'Azur où il y a un célèbre club de vacances. Il se dirige vers la guérite du maître-nageur qui lui demande :

- Et toi, petit, tu as mangé?

- Non, monsieur.

Et le maître-nageur lui rétorque :

- C'est bien, tu peux aller te baigner."[Src.(I)]

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"Deux jeunes voyageurs d'un bateau de croisière, relevant un défi stupide, mettent une bouée à l'eau et descendent prendre un bain de minuit. La bouée se détachant, ils se retrouvent naufragés en plein océan le lendemain. Après des heures d'efforts et sous l'effet des courants, ils se rapprochent de la terre. Alors, l'optimiste s'écrie "Terre à l'horizon" et jubile; tandis que le pessimiste consulte sa montre ultra-étanche et dit "Il n'est que six heures! Ça m'étonnerait qu'on trouve un café ouvert avec des croissants chauds."

[Src.(I)]

( Notre Éthiopien de ci-dessus n'en attendait pas tant! )

...

Toujours sur ces différences de situation sociale, voici une histoire du temps du prétendu "Communisme"<o> à la mode stalinienne. Demandons-nous si cela a tellement changé de par le monde :

"Quatre chiens discutent :

- Incroyable! dit le chien français, j'ai été obligé d'aboyer une heure pour avoir de la viande.

- Une heure! s'écrie le chien américain, indigné.

- De la viande! s'écrie le chien polonais, abasourdi.

- Aboyer! lâche le chien russe, admiratif."[Src.(I)]

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Être chat(te) ou humain(e), c'est [une partie de] la question (?)

À remplacer chat(te) par chien(e), selon affinités, Voir :
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/conversation-avec-mon-chien-sur-l-189284

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Cela étant, quels espoirs<o> peut-on nourrir, selon les modalités "optimisme" ou "pessimisme" ?

"Dans un débat de haute teneur sur "L'Espoir", au moment où l'argumentation se généralise par manque de raisons concrètes d'espérer, un Monsieur déclare:

 - Les seules personnes utiles à l'humanité sont les optimistes!

 - Mais pas du tout, les pessimistes ont aussi un rôle à jouer dans la société! Par exemple, c'est un optimiste celui qui a inventé l'avion, mais le pessimiste a inventé le parachute![Src.(II)]

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Allons donc! Après les horreurs du XXème siècle et au-delà, sciences<o> et techniques à l'appui, quel(le) naïf/ve soutiendra qu'il suffit du progrès de la connaissance scientifique pour résoudre les problèmes de comportement?

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Alors, ne nous faut-il voir - et juger! - les valeurs émanant des motivations (trop!) humaines<o>, comme le montre, dès le plus jeune âge, l'histoire suivante :

"Un père demande à son fils :

- Ton copain Louis, tu l'aimes bien?

- Oh, non! répond l'enfant, il n'est pas gentil, il me bat!

- Et Claude, tu l'aimes bien, lui?

- Oh oui! s'exclame le petit garçon, il est super sympa lui! C'est moi qui le bats."[Src.(I)]

Oui! la société fondée sur la domination de chacun (individu ou groupe social) sur autrui, on connaît! Mais, malgré les efforts entrepris pour donner sens et effectivité à des valeurs plus "Humaines", la question reste encore : Comment faire mieux ? Pour éviter qu'il en soit fait ainsi : "Chacun pour soi et l'enfer pour tous"?

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Et comment se sentir, soi-même dans un présent<o> qui vaille la peine et le plaisir d'être vécu?

"Entre un avenir lourd de menaces et un passé lourd de reproches, le présent me semble un oasis si léger que j'en ressens comme un courant ascensionnel!"[Src.(II)]

"On commence à vieillir quand on a la nostalgie de moments qui n'ont jamais existé."[Src.(II)]

Là, je proteste! Si je revis de tels moments aujourd'hui, c'est que je les ai voulus, espérés et parfois un peu, même si peu, réalisés? Et pourquoi serait-ce l'apanage de la vieillesse d'être dans une réalité disons approximative? Je dirai donc aussi bien : On jeunit quand on a la nostalgie de ce qui n'existe pas encore! Cela signifie qu'on ne se contente pas de s'adapter à l'existant en en tirant le meilleur parti et, pour le reste, d'attendre les évènements. "Attendre, c'est faire trop d'honneur à l'incertain, Espérer, c'est lui donner sa chance."[Src.(II)] "L'important n'est pas ce que l'avenir nous réserve, mais ce que nous faisons du présent."[Src.(II)]
Je revendique l'utopie comme nostalgie du Futur !

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<o>L'anti-frénétique

"Sachant, étant mortel(le)s, que nous sommes toujours entre une première et une dernière fois, à quoi bon se hâter vers la prochaine?" (*)

(*) Ce qui se discute parce qu'on peut vouloir en faire le plus grand nombre avant la dernière ? Une opinion contraire : "La vie est tellement courte, que s'économiser, c'est faire un placement à trop long terme."[Src.(II)] ... Mais à vouloir en faire trop, on peut s'user trop vite et ainsi rapprocher la dernière? ... La fuite en avant dans le toujours plus et vite serait-elle impulsée par le vain et fol espoir d'échapper au terme? Dans un monde s'efforçant d'accumuler toujours plus vite, cette question amène à s"interroger sur le nombre et le temps... ?

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Et l'Espoir, à vivre et à faire - ou du moins aider - à devenir<o>? Et le risque et le "sens" (entendu à la fois comme direction d'un devenir et une signification, une Valeur)? En tout cas :

"Il est moins grave de mourir pour rien que de ne pas vivre pour quelque chose." [Src.(II)]

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Et pour conclure sur le sens de l'Humour<o> :

"L'Humour c'est ce qui évite à la lucidité de sombrer dans l'amertume."[Src.(II)]

"Là où l'Humour est partagé, l'Amitié n'est pas loin!"[Src.(II)]

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[À CONTINUER : Faire des 'blocs' ...

 Le/la Memo-naute peut ajouter ses histoires favorites, comme n'importe quel 'bloc', en 'Apport'[dans le cadre tout en bas], le texte de l'histoire étant écrit dans la partie 'Texte'[de l'Apport]. Le/la modérateur(e) les inclura ensuite dans ce recueil-ci.

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 Le principe étant :

La pensée n'appartient à personne, c'est à dire qu'elle appartient à tout le monde.

Sources :

[1] "Télé Z" [la brochure hebdomadaire] : "Histoires de nos Lecteurs" [au début des années 1990]

[2] LACROIX Grégoire, Les euphorismes de Grégoire, Max Milo